Mirages
Invitation à la douceur
Florence Gonnet & Christophe Gires, voix
Mathieu El Fassi, instruments et arrangements
City of stars
(La La Land)
Justin Hurwitz
Benj Pasek
Justin Paul
City of stars
Are you shining just for me?
City of stars
There's so much that I can't see
Who knows?
I felt it from the first embrace I shared with you
That now our dreams
They've finally come true
City of stars
Just one thing everybody wants
There in the bars
And through the smokescreen of the crowded restaurants
It's love
Yes, all we're looking for is love from someone else
A rush
A glance
A touch
A dance
A look in somebody's eyes
To light up the skies
To open the world and send it reeling
A voice that says, I'll be here
And you'll be alright
I don't care if I know
Just where I will go
'Cause all that I need is this crazy feeling
A rat-tat-tat of my heart
Think I want it to stay
City of stars
Are you shining just for me?
City of stars
You never shined so brightly
Cité des étoiles
Brilles-tu juste pour moi ?
Cité des étoiles
Il y a tellement de choses que je ne peux pas voir
Qui sait ?
Je l'ai senti dès la première étreinte que j'ai partagée avec toi
Si bien que maintenant nos rêves
Se sont finalement réalisés
Cité des étoiles
La seule chose que tout le monde recherche
Là-bas dans les bars
Et à travers l'écran de fumée des restaurants bondés
C'est l'amour.
Oui, tout ce qu'on cherche c'est l'amour de quelqu'un d'autre
Un élan
Un coup d'œil
Une caresse
Une danse
Un regard
Pour éclairer les cieux
Pour ouvrir le monde et le faire tourner
Une voix qui dit : je serai là
Et tu seras bien
Ça m'est égal de savoir
Où j'irai
Parce que tout ce dont j'ai besoin, c'est ce sentiment de folie
Ce tic-tac dans mon cœur
Et je veux que ça dure
Cité des étoiles
Brilles-tu juste pour moi ?
Cité des étoiles
Tu n'as jamais autant brillé
Rosa
Pixinguinha
Otavio de Souza
Tu és divina e graciosa
Estátua majestosa do amor
Por Deus esculturada
E formada com ardor
Da alma da mais linda flor
De mais ativo olor
Que na vida é preferida pelo beija-flor
Se Deus me fora tão clemente
Aqui nesse ambiente de luz
Formada numa tela deslumbrante e bela
Teu coração junto ao meu lanceado
Pregado e crucificado sobre a rósea cruz
Do arfante peito teu
Tu és a forma ideal
Estátua magistral. Oh, alma perenal
Do meu primeiro amor, sublime amor
Tu és de Deus a soberana flor
Tu és de Deus a criação
Que em todo coração sepultas um amor
O riso, a fé, a dor
Em sândalos olentes cheios de sabor
Em vozes tão dolentes como um sonho em flor
És láctea estrela
És mãe da realeza
És tudo enfim que tem de belo
Em todo resplendor da santa natureza
Perdão se ouso confessar-te
Eu hei de sempre amar-te
Oh flor meu peito não resiste
Oh meu Deus o quanto é triste
A incerteza de um amor
Que mais me faz penar em esperar
Em conduzir-te um dia
Ao pé do altar
Jurar, aos pés do onipotente
Em preces comoventes de dor
E receber a unção da tua gratidão
Depois de remir meus desejos
Em nuvens de beijos
Hei de envolver-te até meu padecer
De todo fenecer
Tu es divine et gracieuse
Statue majestueuse de l'amour
Sculptée pour Dieu
Et formée avec l'ardeur
De l'âme de la plus belle fleur
Du parfum le plus intense
Que la vie a préféré pour le colibri
Si Dieu a été si clément avec moi,
Ici, dans cette ambiance de lumière
Créée sur une toile éblouissante et belle
Ton cœur joins au mien, transpercé,
Cloué et crucifié sur la croix s'est levé
De ta poitrine halletante
Tu es la création idéale,
Magnifique statue. Oh, âme éternelle
De mon premier amour, sublime amour,
Tu es la fleur souveraine de Dieu
Tu es la création de Dieu
Qui dans tout cœur ensevelit un amour
Le rire, la foi, la douleur
Dans des bois de santal savoureux
Dans des voix aussi douloureuses qu'un songe en fleur
Tu es une étiole de la voie lactée
Tu es la mère de la royauté
Tu es enfin tout ce qui est beau
Dans toute la splendeur de la sainte nature
Pardonne-moi si je dois te confesser
Que je t'aimerai toujours,
Oh fleur, ma poitrine ne peut pas résister
Oh mon Dieu, comme c'est triste
L'incertitude d'un amour
Qui me fait pleurer en attendant
De te conduire un jour
Au pied de l'autel
Je jure aux pieds du Tout-Puissant
Par des prières émouvantes de douleur
Et je reçois l'onction de ta gratitude
Après avoir transformé mes désirs
En nuages de baisers
Je t'envelopperai jusqu'à la souffrance
De ta perte
Les enfants qui pleurent
Michel Legrand
Eddy Marnay
Les enfants qui pleurent
Ne sauront jamais
Ni compter les heures
Ni le temps qu'il fait
J'ai connu Martine
Elle avait treize ans
Quand sonnaient matines
Au clocher du temps
Ma voiture est morte
D'un chagrin d'amour
Et derrière la porte
Je t'attends toujours
J'ai quitté l'école
Pour courir la mer
Mais la mer est folle
Et bientôt c'est l'hiver
Les enfants qui pleurent
Ne sauront jamais
La moitié de ce que je sais
Summer me, winter me
Alan & Marylin Bergman
Michel Legrand
Summer me, winter me
And with your kisses, morning me, evening me
And as the world slips far away, a star away
Forever me with love
Wonder me, wander me
Then by a fire pleasure me, peaceful me
And in the silence quietly, whisper me
Forever me with love
And ev'ry day I'll gentle you, tender you
And oh, the way I'll velvet you, clover you
I'll wrap you up and ribbon you, rainbow you
And shower you with shine!
Suddenly, magically, we found each other
There we were, here we are
I plan to let you happy me, summer me, winter me, always
Then suddenly, magically, we found each other
There we were, here we are
I plan to let you happy me, summer me, winter me, always be mine
Fais-moi été, fais-moi hiver
Et avec tes baisers, fais-moi matin, fais-moi soir
Et tandis que le monde s'éloigne, s'éloigne de la distance d'une étoile,
Rends-moi éternelle grâce à l'amour
Émerveille-moi, égare-moi,
Par le feu du plaisir, apaise-moi
Et dans le silence, doucement, chuchote-moi
Rends-moi éternelle grâce à l'amour
Et tous les jours, je t'apaiserai, je te rendrai tendre
Et oh, la façon dont je vais te velourer, te porter chance
Je vais t'envelopper et tu deviendras ruban, arc-en-ciel
Et brilleras de mille feux !
Soudain, par magie, nous nous sommes trouvés,
Nous étions ici, nous sommes là,
Je te laisse me rendre heureuse, fais-moi été, fais-moi hiver
Puis soudainement, par magie, nous nous sommes trouvés
Nous étions ici, nous sommes là
Je te laisse me rendre heureuse, me faire été, me faire hiver, être toujours à moi
Rêves secrets d'un prince et d'une princesse
(Peau d'Âne)
Michel Legrand
Jacques Demy
Je ne savais pas que tu m'aimais
En êtes-vous certain désormais ?
Il aura suffi d'un anneau d'or
Il aura fallu qu'on nous jette un sort
Mais qu'allons-nous faire de tant de bonheur
Le montrer ou bien le taire ?
Tous deux nous ferons de notre vie
Ce que d'autres n'ont jamais su faire
Nos amours resteront légendaires
Et nous vivrons longtemps après la vie
Mais qu'allons-nous faire de tout cet amour
Le montrer ou bien le taire ?
Nous ferons ce qui est interdit
Nous irons ensemble à la buvette
Nous fumerons la pipe en cachette
Nous nous gaverons de pâtisseries
Mais qu'allons-nous faire de tous ces plaisirs ?
Il y en a tant sur Terre
Nous ferons ce qui est interdit
Nous irons nous promener la nuit
Nous irons ensemble à la buvette
Nous ferons tous deux des galipettes
Nous fumerons la pipe en cachette
Nous nous gaverons de pâtisseries
Nous ferons tout ce qui est interdit.
Mais qu'allons-nous faire, de tous ces plaisirs ?
Il y en a tant sur Terre.
Nous ferons bien sûr des tas d'enfants
Nous vivrons ensemble
Un conte de fée charmant
Teresinha
(Opera do Malandro)
Chico Buarque
O primeiro me chegou
Como quem vem do florista:
Trouxe um bicho de pelúcia,
Trouxe um broche de ametista.
Me contou suas viagens
E as vantagens que ele tinha.
Me mostrou o seu relógio;
Me chamava de rainha.
Me encontrou tão desarmada,
Que tocou meu coração,
Mas não me negava nada
E, assustada, eu disse "não".
O segundo me chegou
Como quem chega do bar:
Trouxe um litro de aguardente
Tão amarga de tragar.
Indagou o meu passado
E cheirou minha comida.
Vasculhou minha gaveta;
Me chamava de perdida.
Me encontrou tão desarmada,
Que arranhou meu coração,
Mas não me entregava nada
E, assustada, eu disse "não".
O terceiro me chegou
Como quem chega do nada:
Ele não me trouxe nada,
Também nada perguntou.
Nem sei como ele se chama,
Mas entendo o que ele quer!
Se deitou na minha cama
E me chama de mulher.
Foi chegando sorrateiro
E antes que eu dissesse não,
Se instalou feito um posseiro
Dentro do meu coração.
Le premier est venu à moi
Comme s'il venait de chez le fleuriste :
Il a apporté un animal en peluche,
Et une broche d'améthyste.
Il m'a raconté ses voyages
Et les avantages qu'il présentait.
Il m'a montré sa montre ;
Il m'a appelée reine.
Il m'a trouvée si désarmée,
Cela a touché mon cœur,
Mais comme il ne me refuserait rien,
Effrayée, j'ai dit non.
Le deuxième est venu à moi
Comme s'il sortait du bar :
Il a apporté un litre de rhum
Tellement amer à avaler.
Il a posé des questions sur mon passé
Et il a reniflé ma nourriture.
Il a fouillé dans mon tiroir ;
M'a traitée de fille perdue.
J'étais si désarmée,
Qu'il a griffé mon cœur,
Mais il ne voulait rien me donner
Et, effrayée, j'ai dit non.
Le troisième est venu à moi
Comme quelqu'un qui sort de nulle part :
Il ne m'a rien apporté,
Je n'ai rien demandé non plus.
Je ne connais pas son nom,
Mais je comprends ce qu'il veut !
Il s'est couché dans mon lit
Et il m'a appelé femme.
Il est venu en douceur
Et avant que je dise non,
Il s'est installé et a pris place
Dans mon cœur.
India song
Marguerite Duras
Carlos d'Alessio
Chanson,
Toi qui ne veux rien dire
Toi qui me parles d'elle
Et toi qui me dis tout
Ô, toi,
Que nous dansions ensemble
Toi qui me parlais d'elle
D'elle qui te chantait
Toi qui me parlais d'elle
De son nom oublié
De son corps, de mon corps,
De cet amour là
De cet amour mort
Chanson,
De ma terre lointaine
Toi qui parleras d'elle
Maintenant disparue
Toi qui me parles d'elle
De son corps effacé
De ses nuits, de nos nuits
De ce désir-là
De ce désir mort
Chanson,
Toi qui ne veux rien dire
Toi qui me parles d'elle
Et toi qui me dis tout
Et toi qui me dis tout
Valsinha
Vinicius de Moraes
Chico Buarque
Um dia ele chegou tão diferente
Do seu jeito de sempre chegar
Olhou-a de um jeito muito mais quente
Do que sempre costumava olhar
E não maldisse a vida tanto
Quanto era seu jeito de sempre falar
E nem deixou-a só num canto
Pra seu grande espanto, convidou-a pra rodar
E então ela se fez bonita
Como há muito tempo não queria ousar
Com seu vestido decotado
Cheirando a guardado de tanto esperar
Depois os dois deram-se os braços
Como há muito tempo não se usava dar
E cheios de ternura e graça
Foram para a praça e começaram a se abraçar
E ali dançaram tanta dança
Que a vizinhança toda despertou
E foi tanta felicidade
Que toda cidade se iluminou
E foram tantos beijos loucos
Tantos gritos roucos como não se ouvia mais
Que o mundo compreendeu
E o dia amanheceu em paz
Un jour, il est arrivé si différemment
De sa façon habituelle
Il l'a regardée d'une manière plus chaleureuse
Qu'à son habitude
Et il n'a pas médit de la vie autant
Qu'il avait l'habitude de le faire
Et il ne l'a même pas laissée seule dans son coin
A son grand étonnement, il l'a invitée à danser
Alors elle s'est faite belle
Comme il y a longtemps qu'elle n'avait osé le faire
Avec sa robe décolletée
Sentant le renfermé d'avoir tant attendu
Puis, les deux se sont donné la main
Comme il y a longtemps qu'ils ne le faisaient plus
Et pleins de tendresse et de grâce
Ils sont allés sur la place et ont commencé à se prendre dans les bras
Et là, ils ont tellement dansé
Que tout le quartier s'est réveillé
Et ce fut un tel bonheur
Que toute la ville s'est illuminée
Et il y eut tant de baisers fous
Tant de cris rauques comme on n'en entendait plus
Que le monde a compris
Et le jour s'est levé en paix
La chanson de Maxence
(Les demoiselles de Rochefort)
Michel Legrand
Jacques Demy
Je l'ai cherchée partout, j'ai fait le tour du monde
De Venise à Java, de Manille à Angkor
De Jeanne à Victoria, de Vénus en Joconde
Je ne l'ai pas trouvée et je la cherche encore
Je ne connais rien d'elle et pourtant je la vois
J'ai inventé son nom, j'ai entendu sa voix
J'ai dessiné son corps et j'ai peint son visage
Son portrait et l'amour ne font plus qu'une image
Elle a cette beauté des filles romantiques
Et d'un Botticelli le regard innocent
Son profil est celui de ces vierges mythiques
Qui hantent les musées et les adolescents
Le seul fait d’exister la rend incomparable
Le seul fait d’être là la rend plus désirable
Que mille filles nues dans mille rêves fous
J’ai fait le tour du Monde, je l’ai cherchée partout
Est-elle loin d'ici ? Est-elle près de moi ?
Je n'en sais rien encore mais je sais qu'elle existe
Est-elle pécheresse ou bien fille de roi ?
Star de cinérama ou modeste fleuriste
Je sais qu’elle m’appartiendra
La rua Madureira
Nino Ferrer
Diaen Beretta
Non, je n’oublierai jamais la baie de Rio
La couleur du ciel le long du Corcovado
La Rua Madureira, la rue que tu habitais
Je n’oublierai pas, pourtant je n’y suis jamais allé
Non, je n’oublierai jamais ce jour de juillet
Où je t’ai connue, où nous avons dû nous séparer
Pour si peu de temps, et nous avons marché sous la pluie
Je parlais d’amour et toi tu parlais de ton pays.
Non, je n’oublierai pas la douceur de ton corps
Dans le taxi qui nous conduisait à l’aéroport
Tu t’es retournée pour me sourire avant de monter
Dans une Caravelle qui n’est jamais arrivée
Non, je n’oublierai jamais ce jour où j’ai lu
Ton nom mal écrit parmi tant d’autres noms inconnus
Sur la première page d’un journal brésilien
J’essayais de lire et je n’y comprenais rien
Non, je n’oublierai jamais la baie de Rio
La couleur du ciel le long du Corcovado
La Rua Madureira, la rue que tu habitais
Je n’oublierai pas pourtant je n’y suis jamais allé
Smile
John Turner
Geoffrey Parsons
Charlie Chaplin
Smile,
Though your heart is aching
Smile,
Even though it's breaking
When there are clouds in the sky you'll get by
If you smile,
Through your fear and sorrow
Smile,
And maybe tomorrow
You'll see the sun come shining through for you
Light up your face with gladness
Hide every trace of sadness
Although a tear maybe ever so near
That's the time
You must keep on trying
Smile,
What's the use of crying
You'll find that life is still worth while
If you just smile
Souris,
Même si ton cœur est douloureux
Souris,
Même s'il se brise
S'il y a des nuages dans le ciel, tu t'en sortiras
Si tu souris,
A travers ta peur et ta tristesse
Souris,
Et peut-être que demain
Tu verras que le soleil brille pour toi
Illumine ton visage de joie
Cache toute trace de tristesse
Même si une larme n'est pas loin
C'est le moment
Tu dois continuer
Souris,
A quoi bon pleurer
Tu verras que la vie vaut encore la peine
Si tu souris tout simplement